par Roger 
Depuis début 2025, l’Olympique de Marseille maintient un budget transfert autour de 30 millions d’euros nets, limité par la nécessité de vendre des joueurs. La masse salariale se situe autour de 150 millions d’euros, plaçant le club parmi les trois premiers clubs français avec les plus fortes charges salariales. Le club cherche à allier ambitions européennes et contraintes financières, tout en préparant son retour en Coupe d’Europe, facteur important pour l’équilibre économique.
L’OM adopte une politique de transfert prudente avec un plafond d’environ 20 millions d’euros par recrutement afin de maîtriser la masse salariale. Plusieurs joueurs ont intégré l’équipe récemment avec des montants plafonnés à ce niveau, traduisant une volonté de concilier compétitivité sportive et rigueur budgétaire.
Une stratégie de recrutement diversifiée pour contourner les contraintes
Le club utilise différentes formules pour limiter les risques financiers : prêts payants, arrivées libres, prêts assortis d’options d’achat et transferts financiers modérés. Cette approche vise à contenir la masse salariale estimée à environ 150 millions d’euros pour la saison 2024-2025. Aucune opération ne semble dépasser ce seuil, conformément à la réglementation financière du football français.
La DNCG impose une forte discipline financière, avec un objectif de réduction possible de la masse salariale de 30 à 35 % lors de la prochaine saison, ce qui pourrait entraîner des départs significatifs ou des réaménagements contractuels importants. Le club doit ainsi concilier compétitivité sportive et prudence économique, notamment lors du mercato hivernal 2025.
Perspectives économiques et positionnement concurrentiel
L’OM prépare la saison 2025-2026 avec un budget global approchant 290 millions d’euros, ce qui le place en deuxième position en France derrière le PSG. Le marché du football en Ligue 1 reste marqué par la modération des dépenses, difficulté accrue pour Marseille, qui doit composer avec des concurrents dont les budgets varient significativement. La masse salariale du club croît légèrement mais reste inférieure à celle du PSG par exemple.
Au dernier mercato, plusieurs mouvements importants ont eu lieu, incluant des ventes importantes comme celui de Luis Henrique à l’Inter Milan pour 23 millions d’euros, et des prêts ciblés pour libérer des moyens financiers. Des recrues comme Amine Gouiri ou Luiz Felipe montrent l’effort du club pour maintenir un effectif compétitif qui respecte les contraintes financières.